NAISSANCE DE JESUS 

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu... Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous... » La Version Révisée nous dit : « La Parole devint chair. » (Jean 1:1,14).

Puis un rameau sortira du tronc d'Isaï, Et un rejeton naîtra de ses racines.
(Esaie 11:1)

La voie consacrée

A.T.Jones

chapitre 5 : "Sous la Loi"
chapitre 6: " Né d'une femme"
chapitre 7: "La loi de l'hérédité"
index

« Sous la loi »

(5)  « Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu... s'est dépouillé Lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes » (Philippiens 2:5-7). 

La voie consacrée - A.T.Jones - index


Chapitre 5     

« Sous la loi »

« Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu... s'est dépouillé Lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes » (Philippiens 2:5-7). Il fut fait semblable aux hommes, comme ils sont, et là où ils sont. 


« La Parole fut faite chair ». Il prit part à la même chair et au même sang que ceux auxquels participent les enfants des hommes, dans la condition où ils se trouvent depuis que l'homme est tombé dans le péché. Et ainsi, il est écrit que : « lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils... né sous la loi ». 


Être sous la loi, c'est être coupable, condamné, sujet à la malédiction. Car il est écrit :    « Nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu... car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » (Romains 3:19, 23; 6:14). 


La culpabilité du péché apporte la malédiction.

Dans Zacharie 5:1-4, le prophète aperçoit « un rouleau qui vole; il a vingt coudées de longueur, et dix coudées de largeur. » Le Seigneur lui dit : « C'est la malédiction qui se répand sur tout le pays. »

Et quelle est donc la cause de la malédiction qui se répand sur toute la terre? Celle-ci : « Tout voleur sera chassé d'ici (comme il est dit dans la première table de la loi) et tout parjure (comme il est dit dans la seconde partie du rouleau) sera chassé d'ici. » 


Ce rouleau est la loi de Dieu. Un des commandements de chacune des deux tables est cité pour montrer que les deux tables de la loi sont concernées. Toux ceux qui volent -- tous ceux qui transgressent la loi concernant la deuxième table de la loi -- seront chassés en accord avec cette partie de la loi; et ceux qui parjurent -- qui transgressent la première partie de la loi -- seront chassés, en accord avec cette partie de la loi. 


Le système céleste d'enregistrement n'a nul besoin de transcrire l'énoncé de chaque péché particulier de chaque homme;

il suffit de noter dans le rouleau appartenant à chaque homme, le commandement particulier qui a été transgressé. Et si un tel rouleau accompagne chaque homme là où il va -- ou même s'il reste dans sa maison -- prouve que la malédiction est répandue :

« Je la répands, dit l'Éternel des armées, afin qu'elle entre dans la maison du voleur et de celui qui jure faussement en mon nom, afin qu'elle y établisse sa demeure. » (Zacharie 5:4). 


À moins qu'un remède ne soit trouvé, ce rouleau de la loi restera jusqu'à ce que la malédiction consume cet homme et sa maison « avec le bois et les pierres », c'est-à-dire jusqu'à ce que la malédiction dévore la terre dans ce grand jour « où les éléments embrasés se dissoudront » dans une chaleur ardente.

Car « l'aiguillon de la mort, c'est le péché; et la puissance du péché, c'est la loi » (1 Corinthiens 15:56; Ésaïe 24:5, 6; 2 Pierre 3:10-12). 


Mais, rendons grâces à Dieu : « Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi, afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous la loi.» (Galates 4:4, 5). Par sa venue, il apporta la rédemption à chaque âme qui se trouve sous la loi.

Afin d'apporter aux hommes une parfaite rédemption sous la loi, Il dut venir lui-même vers les hommes, exactement là où ils sont et comme ils sont, c'est-à-dire sous la loi. 


Et Il le fit. Il naquit sous la loi, Il fut « fait » coupable et condamné par la loi.

Il fut fait «coupable» tout autant que chaque homme sous la loi.

Il fut « fait » sous la condamnation tout aussi pleinement que tout homme qui a violé la loi.

Il fut « fait » sous la condamnation tout aussi bien que tout homme dans le monde est sous la condamnation à cause de la loi.

Il fut « fait » comme étant sous la condamnation aussi complètement que tout homme dans le monde peut l'être ou l'a été.

Car il est écrit que : « Celui qui est pendu (au bois) est un objet de malédiction auprès de Dieu » (Deutéronome 21:23). 


La traduction littérale de l'hébreu est encore plus forte : « Celui qui est pendu au bois est la malédiction de Dieu ».

Et ceci rend exactement la pensée à l'égard de Christ, car il a été « fait malédiction ». Ainsi, quand Il naquit sous la loi, Il prit aussi toute la condition de quelqu'un sous la loi. Il a été fait coupable; Il a été fait condamné; et finalement Il a été « fait malédiction ». 


Gardez toujours à l'esprit, que tout ceci, Il « a été fait ». Il ne l'était pas de Lui-même, par défaut naturel, mais Il « a été fait » ainsi pour nous qui sommes sous la loi; pour nous qui sommes sous la condamnation à cause des transgressions de la loi;

pour nous qui sommes sous la malédiction pour avoir juré, menti, tué, volé, commis l'adultère et toutes les autres infractions du rouleau de la loi de Dieu qui nous suit jusque dans notre maison. 


Il « a été fait » sous la loi pour racheter ceux qui sont sous la loi. Il « a été fait » malédiction pour racheter ceux qui sont sous la malédiction, À CAUSE du fait d'être sous la loi. 


Qu'on se souvienne toujours que ce qu'Il a accompli a été fait dans des conditions particulières : Il « a été fait » ce qu'il n'était pas par Lui-même afin d'être semblable à ceux qu'Il devait sauver. 


En conséquence, tout homme dans le monde qui connaît le sentiment de culpabilité, connaît aussi ce que Jésus éprouva pour Lui et, par conséquent, Il sait à quel point Jésus est venu près de lui.

Tous ceux qui savent ce qu'est la condamnation, savent exactement ce que Christ a senti pour eux, et ils comprennent aussi à quel point Jésus est capable de sympathiser avec eux, et de les racheter.

Quiconque connaît ce qu'est la malédiction du péché, « la plaie de son coeur » (1 Rois 8:38) peut comprendre exactement ce que Jésus expérimenta pour lui, et à quel point il s'est identifié avec lui, dans une même expérience, avec lui. 


En portant la culpabilité, en étant sous la condamnation, et sous le poids de la malédiction, Jésus, durant toute une vie dans ce monde de culpabilité, de condamnation et de malédiction, vécu la vie parfaite de la justice de Dieu, sans jamais pécher.

Et tout homme, connaissant la culpabilité, la condamnation et la malédiction, sachant que Jésus sentit réellement dans son expérience tout ceci, exactement comme l'homme le sent, si en plus, cet homme croit en Jésus, il pourra, lui aussi, connaître dans son expérience la bénédiction de la vie parfaite de la justice de Dieu dans sa vie, le rachetant de la culpabilité, de la condamnation et de la malédiction, se manifestant tout au long de sa vie, le gardant absolument de pécher. 


Christ a été fait sous la loi pour racheter ceux qui étaient sous la loi. Et cette oeuvre bénie est accomplie pour toute âme qui accepte une telle rédemption. 


« Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous ». Ce n'est pas en vain qu'il a été fait malédiction; il accomplit tout ce qu'il avait l'intention de faire au profit de chaque homme qui Le recevrait.

Car tout fut fait afin que « la bénédiction d'Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l'Esprit qui avait été promis » (Galates 3:14). 


Une fois de plus, quel que soit le but recherché et son accomplissement, il faut toujours garder à l'esprit le FAIT que, dans Son abaissement, dans Son dépouillement de Lui-même, étant semblable à l'homme et fait chair, Christ fut fait sous la loi, sous la culpabilité, -- sous la condamnation et la malédiction -- aussi réellement et entièrement que toute âme qui doit être rachetée. 


Et ayant connu tout ceci, Il peut devenir l'auteur d'un salut éternel, capable de sauver pleinement de la plus profonde déchéance, tous ceux qui viennent à Dieu par Lui. 

" Né d'une femme "

(6) « Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme » (Galates 4:4).

La voie consacrée - A.T.Jones - index


Chapitre 6

« Né d'une femme »

De quelle manière Christ eut-il part à la chair? Comment participa-t-il à la nature humaine? Exactement de la même façon que nous et que tous les enfants des hommes.

Car il est écrit : « puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même. » 


« Également » signifie : dans la même manière, d'une façon semblable. Ainsi Jésus participa au même sang et à la même chair qu'ont les hommes, de la même façon que ceux auxquels les enfants des hommes participent. C'est par la naissance que les enfants y prennent part. Il fit de même; c'est pourquoi les Écritures disent qu'un«enfant nous est né ». 

En harmonie avec ce qui précède, nous lisons que :

« Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme » (Galates 4:4). Étant venu dans ce monde, né d'une femme, il naquit forcément du seul genre de femme que le monde connaisse. 


Pourquoi dut-il être « né d'une femme » et non d'un homme? Pour la simple raison qu'être « né d'un homme » ne l'aurait pas approché suffisamment du genre humain, tel qu'il est, sous le péché; il est « né d'une femme », afin de descendre au plus bas, jusqu'au dernier recoin de la nature humaine dans son péché. 


Pour faire ceci, il fallait qu'il naisse d'une femme, et non d'un homme, parce que la femme et non l'homme fut à l'origine de la transgression.

Parce que  « ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression » (1 Timothée 2:14). 


S'il était descendu de l'homme seulement, il n'aurait pas atteint la totalité du péché, vu que la femme avait péché, et que le péché était ainsi entré dans le monde avant que l'homme péchât. 


Christ naquit donc de la femme dans le but de pouvoir rencontrer le grand monde du péché à sa véritable source de son entrée dans le monde.

S'il était né d'une autre façon que d'une femme, il n'aurait parcouru que la moitié du chemin, ce qui aurait signifié en fait la totale impossibilité de racheter les hommes. 


Ce devait être la postérité de la femme qui devait écraser la tête du serpent; et ce n'est que comme postérité de la femme, donc né d'une femme, qu'il pouvait affronter le serpent sur son propre terrain, précisément là où le péché entra dans ce monde. 


Ce fut la femme, dans ce monde, qui fut la première impliquée dans la transgression. C'est par elle que le péché entra à l'origine. Aussi, pour racheter les enfants des hommes du péché, celui qui serait le Rédempteur, devait venir au-delà de l'homme, pour rencontrer le péché qui fut dans le monde avant que l'homme péchât. 


C'est pour cela que Christ, qui vint nous racheter, naquit d'une femme. Étant né d'une femme, il put suivre la trace du péché jusqu'aux origines de son entrée dans le monde, par la femme.

Ainsi, pour venir à la rencontre du péché dans le monde, et l'éradiquer jusqu'à exterminer son dernier vestige, il est logique qu'il partageât la nature humaine, telle qu'elle est depuis l'entrée du péché. 


S'il n'en avait pas été ainsi, il n'y aurait eu aucune raison pour qu'il fût « né d'une femme ». S'il n'était pas venu en contact étroit avec le péché, tel qu'il est dans le monde et la nature humaine, s'il avait dû être séparé de lui au plus petit degré, alors il n'aurait pas eu besoin de naître d'une femme. 


Mais comme il est né d'une femme, et non d'un homme, comme il fut fait de celle par qui le péché entra dans le monde à son origine;

et non de l'homme, qui entra dans le péché après qu'il fût dans le monde, ceci démontre au-dessus de toute question, qu'entre Christ et le péché, entre Christ et la nature humaine telle qu'elle était après l'entrée du péché, il n'y a pas l'ombre d'un degré de séparation.

Il a été fait chair; il a été fait péché. Il a été fait chair, de la chair telle qu'elle est dans le monde, et il a été fait péché précisément tel que le péché est. 


Tout ceci fut nécessaire afin de racheter l'humanité perdue. Pour Lui, être séparé d'une ombre de degré de ceux qu'Il venait racheter aurait signifié l'échec total. 


En conséquence, de même qu'Il fut fait « sous la loi » parce qu'Il est venu racheter ceux qui sont sous la loi; Il fut fait malédiction, parce que ceux qu'il est venu racheter sont sous la malédiction; Il fut aussi « fait péché » parce qu'il est venu racheter ceux qui sont pécheurs; et Il dut être fait précisément de la même chair et du même sang que ceux qu'il est venu racheter; et il dut naître « d'une femme » parce que le péché fut à l'origine introduit dans le monde par la femme. 


En conséquence, il est exacte, sans aucune exception, qu'il « dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères » (Hébreux 2:17). 


S'il n'avait pas fallu qu'il soit de la même chair que ceux qu'il vint racheter, alors il n'y aurait aucune raison pour qu'il ait été « fait chair ». Plus encore : puisque l'unique chair qui existe dans ce vaste monde, cette pauvre chair, perdue, pécheresse que possède tout homme, s'il n'avait pas pris cette chair-là, alors, il ne vint jamais vraiment dans ce monde qui avait besoin d'être racheté.

S'il vint dans une nature humaine différente de celle qui existe réellement dans ce monde, alors, malgré sa venue pour atteindre et secourir l'homme, il aurait été aussi loin de l'homme que s'il n'était jamais venu. Si tel avait été le cas, il aurait été aussi éloigné que s'il avait été dans un autre monde et s'il n'était jamais venu dans le nôtre. 


Il n'y a pas de doute que lors de sa naissance, Christ prit part à la nature de Marie, « la femme » de laquelle Il fut fait.

Mais l'esprit charnel a du mal à admettre que Dieu, dans sa perfection et sa sainteté, pût supporter de venir parmi les hommes étant semblable à eux dans leur culpabilité.

C'est pourquoi, des efforts on été faits pour échapper aux conséquences de cette glorieuse vérité qui implique le dépouillement du moi,

>>>>  en inventant une théorie selon laquelle la nature de la vierge Marie était différente de celle du reste du genre humain : que Sa chair n'était pas exactement la même que celle des autres.

>>>>  Cette invention prétend que, par un étrange procédé, Marie fut différente du reste des humains, dans le but particulier que Christ puisse naître d'elle de la façon qui convenait. 


>>>>  Cette fabulation a abouti à ce qui est connu comme le dogme catholique romain de l'immaculée conception.

Beaucoup de Protestants, si ce n'est l'immense majorité d'entre eux, avec d'autres non catholiques, croient que l'immaculée conception se réfère à la conception de Jésus par la vierge Marie.  >>>  Mais ceci est une grosse erreur. Cela ne se rapporte absolument pas à la conception de Christ par Marie, mais à celle de Marie elle-même par sa mère. 

                                                                ***

La doctrine officielle et « infaillible » de l'immaculée conception, telle qu'elle est solennellement définie dans un article de foi, par le pape Pie IX, parlant ex cathedra, le 8 Décembre 1854, se présente comme suit : 

« Par l'autorité de notre Seigneur Jésus-Christ et des apôtres bénis Pierre et Paul, et par notre propre autorité, nous déclarons, prononçons et précisons que la doctrine de la vierge Marie très bénie, qui dès le premier instant de SA conception, par une grâce et un privilège spéciaux du Très-Haut, en raison des mérites de Jésus-Christ, le Sauveur de l'humanité, fut exemptée et préservée de toute souillure du péché originel, est une doctrine qui a été révélée par Dieu et, par conséquent, elle doit être crue fermement et avec constance par tous les fidèles. 


Donc, si pour quelque raison que ce soit, quelqu'un prétend dans son coeur penser différemment de ce que nous avons défini, qu'il sache et comprenne qu'il est condamné par son propre jugement, que sa foi a fait naufrage et qu'il est déchu de l'unité de l'église. » (Catholic Bilief, p. 214). 

                                                                        ***

Cette conception est définie par les auteurs catholiques de la manière suivante : 


L'ancien écrit « De Nativitate Christi » trouvé dans les oeuvres de Saint Cyprien dit : « Parce qu'elle (Marie) était très différente du reste de l'humanité, la nature humaine lui fut communiquée, mais sans le péché. » 


Théodore, patriarche de Jérusalem, dit au second Concile de Nicé, que « Marie est réellement la mère de Dieu, et vierge avant et après la naissance de l'enfant; elle fut créée dans une condition plus sublime et plus glorieuse que toute autre nature, que ce soit intellectuelle ou corporelle. (Id., p. 216, 217). 


Ceci place manifestement la nature de Marie au-delà de toute réelle ressemblance ou relation avec le genre humain ou la nature humaine. Ayant retenu cette notion, examinons ce que dit le Cardinal Gibbons : 


« Nous affirmons que la seconde personne de la Sainte Trinité, la Parole de Dieu, lequel est, dans sa nature divine, engendré du Père de toute éternité, de la même substance que Lui, quand les temps furent révolus, fut à nouveau engendré en naissant de la vierge, prenant ainsi pour lui-même, de la matrice maternelle, une nature humaine de la même substance que la sienne. 


« Aussi loin que le sublime mystère de l'Incarnation peut être reflété par l'ordre naturel, la vierge bénie, sous l'ombre du Saint-Esprit, communiqua à la seconde personne de l'adorable Trinité, comme le font toutes les mères, une vraie nature humaine de la même substance que la sienne; de ce fait, elle est vraiment et réellement sa mère. » (Faith of our Fathers, p. 198, 199). 

                                                                            ***

Associons maintenant ces deux éléments : premièrement, la nature de Marie est définie comme étant non seulement très différente du reste du genre humain, mais « plus sublime et plus glorieuse que tout autre nature; la plaçant ainsi infiniment au-delà de toute réelle ressemblance ou relation avec le genre humain, tel que nous le sommes. 


Ensuite, nous voyons que Jésus est décrit comme prenant de sa mère une nature de la même substance qu'elle. 


De cette théorie, il s'ensuit que dans Sa nature humaine, le Seigneur Jésus est « très différent » du reste du genre humain. Sa nature n'est pas du tout la nature humaine. 

Telle est la doctrine catholique romaine sur la nature humaine de Christ. Finalement, une telle doctrine démontre simplement que cette nature n'est pas du tout humaine, mais divine : « plus sublime et plus glorieuse que toute autre nature ». Dans sa nature humaine, Christ fut tellement séparé du genre humain et tellement différent du reste de l'humanité que dans une nature telle, Il ne pouvait avoir aucune sorte de sympathie pour la nature humaine. 


>>>  Cependant, ceci n'est pas la foi de Jésus. La foi de Jésus, c'est qu'Il « a participé au sang et à la chair comme le font les enfants.»  *(heb.2:14)


>>>  La foi de Jésus, c'est que « Dieu envoya son propre Fils dans la ressemblance de la chair pécheresse. »   *(rom.8:1-3)


>>>  La foi de Jésus, c'est qu'il  « a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères. » *(heb.2:17)


>>>  La foi de Jésus, c'est qu'il « prit lui-même nos infirmités et fut touché par le sentiment de nos faiblesses; étant tenté en tous point comme nous le sommes ». *(heb.4:15)

S'il n'avait pas été « comme nous », il n'aurait pas pu être tenté comme nous. Mais il fut en tous point « tenté comme nous ». Donc, il fut en tout point semblable à nous. 

                                                                        ***

Dans les citations catholiques que nous avons mentionnées dans ce chapitre, nous avons présenté la position romaine sur la nature du Christ et de Marie. Dans le second chapitre des Hébreux et dans des passages similaires des Écritures, nous voyons (et nous nous sommes efforcés dans cette étude de la démontrer telle qu'elle est présentée dans la Bible) la foi de Jésus quant à sa nature humaine. 

La foi de Rome sur la nature de Christ et de Marie, et aussi de la nôtre, jaillit cette idée que, pour la pensée naturelle, Dieu est trop pur et trop sain pour demeurer avec nous et en nous, dans notre nature humaine. Pécheurs comme nous le sommes, il ne peut venir à nous, près de nous, comme nous le sommes. 


>>>  La véritable foi de Jésus est que, aussi loin que nous soyons de Dieu, dans notre culpabilité et notre nature humaine qu'Il prit, Il est venu à nous exactement là où nous sommes; c'est aussi que, infiniment pur et saint comme Il L'est, Dieu, en Christ, à travers Son Saint-Esprit, a habité de plein gré avec nous et en nous pour nous sauver, nous purifier et nous rendre saints. 


La foi catholique est que nous devons devenir purs et saints pour que Dieu puisse demeurer en nous. 


>>>   LA  FOI  DE  JESUS c'est que Dieu doit demeurer avec nous, et en nous, afin que nous devenions des êtres purs et saints. 


*notes ajoutées par le site, ainsi que les indications ( >>> / * )

La loi de l'hérédité

(7) « Quand les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme. »
(Galates 4:4). 

La voie consacrée - A.T.Jones - index


Chapitre 7

La loi de l'hérédité

« La Parole a été faite chair ». 

« Quand les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme. » (Galates 4:4). 


« Et le Seigneur a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. » (Ésaïe 53:6). 


Nous avons vu qu'étant né d'une femme, Christ a atteint le péché à la source même de son entrée dans ce monde et qu'il devait naître d'une femme pour le faire.

Nous avons aussi vu que l'iniquité des péchés de nous tous retomba sur Lui. 


Tous les péchés de ce monde, depuis son origine jusqu'à sa fin, retombèrent sur Lui : le péché tel qu'il est en lui-même, le péché tel qu'il est commis par nous, le péché dans sa tendance, et le péché dans l'acte, le péché héréditaire en nous, non commis par nous; et le péché que nous commettons. 


De cette façon seulement l'iniquité de nous tous pouvait retomber sur Lui.

Par Sa soumission à la loi de l'hérédité, Jésus pouvait atteindre le péché dans sa vraie dimension, tel qu'il est véritablement.

Sinon, seuls les péchés que nous commettons effectivement auraient pu retomber sur Lui, avec la culpabilité et la condamnation qui leur correspondent.

Mais outre ceci, il existe chez chaque personne, la tendance au péché, héritée de plusieurs générations antérieures et qui n'a pas abouti à l'acte de péché, mais qui est toujours disposée, quand l'occasion le permet, à se consumer en commettant l'acte de péché. Le grand péché de David en est une bonne illustration (Psaume 51:5; 2 Samuel 11:2). 


La délivrance du péché ne nous sauve pas seulement des péchés effectivement commis, mais nous garde d'en commettre d'autres.

Et pour qu'il puisse en être ainsi, cette tendance héréditaire à pécher doit être affrontée et soumise; nous devons être remplis par le pouvoir qui nous garde de pécher, un pouvoir pour vaincre cette tendance ou désavantage héréditaire à pécher qu'il y a en nous. 


Tous les péchés que nous commettons actuellement ont été chargés sur Lui; ils Lui furent imputés afin que Sa justice puisse retomber sur nous, puisse nous être imputée.

Notre tendance au péché est aussi retombée sur Lui, dans son être « fait chair » et « né d'une femme », de la même chair et du même sang que nous, pour que Sa justice puisse être réellement manifestée en nous, dans la vie quotidienne. 


Ainsi, il affronta le péché dans la chair qu'Il prit et Il triompha de lui, ainsi qu'il est écrit : « Dieu envoya son propre Fils dans la ressemblance de la chair de péché » et « condamna le péché DANS LA CHAIR».

Et encore : « Il est notre paix, Lui qui a aboli dans sa chair l'inimitié ». 


Ainsi, exactement de même que nos péchés réellement commis Lui furent imputés, afin que Sa justice puisse nous être imputée; ainsi, en affrontant et en conquérant, dans la chair, la tendance au péché, et en manifestant la justice dans cette même chair,

il nous rend capables -- en lui, et lui en nous -- d'affronter et de conquérir dans la chair, cette même tendance au péché, et de manifester la justice dans cette même chair. 


Et il en est de même pour les péchés que nous avons commis effectivement,

les péchés passés, sa justice nous est imputée, de la même manière que nos péchés lui furent imputés.

Afin de nous garder de pécher, Sa Justice nous est impartie dans notre chair, de même que notre chair, avec sa tendance au péché, lui fut impartie. Ainsi, il est le Sauveur complet.

Il nous sauve de tous les péchés que nous avons effectivement commis et il nous sauve également de tous ceux que nous pourrions commettre si nous nous séparons de Lui. 


S'il n'avait pas pris la même chair et le même sang que partagent les enfants des hommes, avec leurs tendances au péché, alors quelle raison ou philosophie justifierait l'accent mis sur sa généalogie dans les Écritures? Il descendait de David, d'Abraham, d'Adam; et étant fait d'une femme, Il atteint même ce qui précéda la chute d'Adam: les origines du péché dans le monde. 


Dans cette généalogie, figurent Jojakim qui, à cause de sa méchanceté, eut « la sépulture d'un âne » et fut « traîné et jeté hors des portes de Jérusalem » (Jérémie 22:19); Manassé « fut cause que Juda et les habitants de Jérusalem s'égarèrent et firent le mal plus que les nations que l'Éternel avait détruites » (2 Chroniques 33:9), Achaz « qui avait jeté le désordre dans Juda et commis des péchés contre l'Éternel » (2 Chroniques 28:19), Roboam qui naquit de Salomon après que celui-ci se fut détourné du Seigneur; Salomon lui-même, né de David et de Bethschéba; il y aussi Ruth la Moabite et Rahab la prostituée, ainsi qu'Abraham, Jessé, Asa, Josaphat, Ezéchias et Josias, c'est-à-dire les pires mêlés à égalité avec les meilleurs. Les mauvaises actions, même celles des meilleurs, nous sont relatées à égalité avec les bonnes. Et dans toute cette généalogie, nous en trouverons difficilement un, dont la vie a été donnée en référence, qui ne possède pas dans son registre un acte mauvais. 


Remarquez que c'est à la fin d'une telle généalogie que la Parole fut faite chair et habita parmi nous. Ce fut à la fin d'une telle généalogie que Jésus « naquit d'une femme ».

Ce fut dans une telle lignée de descendants que Dieu envoya son propre Fils dans la ressemblance de la chair de péché. Et une telle descendance, une telle généalogie représentait quelque chose pour lui, comme c'est aussi le cas pour nous, en regard de la loi qui dit que les iniquités des pères retomberont sur les enfants pour trois ou quatre générations.

Cela avait une signification pour Jésus, aussi bien au moment des tentations du désert que durant toute sa vie dans la chair. 


Ainsi donc, par hérédité et par imputation, il fut chargé des péchés du monde. Et ainsi chargé de ce lourd désavantage, il parcourut triomphalement le terrain sur lequel, sans aucune sorte de désavantage, le premier couple échoua. 


Par sa mort, il paya la pénalité de tous les péchés réellement commis, pouvant ainsi, avec équité, attribuer sa justice à tous ceux qui choisissent de la recevoir.

Et pour avoir condamné le péché dans la chair, abolissant dans sa chair l'inimitié, il nous libéra du pouvoir de la loi de l'hérédité. Il peut ainsi, en toute justice, impartir Sa nature et son pouvoir divins afin de nous élever au-dessus de cette loi, en maintenant au-dessus d'elle toute âme qui Le reçoit. 


Ainsi, il est écrit :

« Lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi, afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l'adoption » (Galates 4:4).

« Car, chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'Esprit. » (Romains 8:3, 4).

« Car il est notre paix, lui qui des deux n'en a fait qu'un, et qui a renversé le mur de séparation, l'inimitié... afin ce créer en lui-même, avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix. » (Éphésiens 2:14, 15). 


Ainsi, « il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, ... car, ayant été tenté lui-même dans ce qu'il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés. » (Hébreux 2:17, 18). 


Que la tentation vienne de l'intérieur ou de l'extérieur, Il est le parfait bouclier contre elle; en conséquence, Il peut sauver parfaitement ceux qui viennent à Dieu par lui. 


Dieu envoya son propre Fils dans la ressemblance de la chair pécheresse, Christ prenant notre nature telle qu'elle est dans sa culpabilité et sa dégénérescence, et Dieu habitant constamment avec Lui et en Lui dans cette nature; dans tout ceci,

Dieu a démontré qu'il n'y a pas d'âme dans le monde si chargé de péchés ou si perdue avec laquelle Il ne serait pas heureux d'habiter pour la sauver et la conduire dans la voie de la justice. 


Ainsi, il est prouvé que son nom est « Emmanuel », Dieu avec nous. 

Plan de l'étude

LA VOIE CONSACREE
(chapitre: 5 - 6 - 7)

 - A.T.Jones -

Autres études complémentaires:

- ETUDE sur  CHRIST NOTRE JUSTICE-1 

    La nature humaine du Christ dans la Bible - Luis Bueno  http://message1888.org/

- ETUDE  sur: LA PAROLE FAITE CHAIR - www.message1888.org - auteur: W.W.Prescott  1895 - 

« La Parole devint chair. » Jean 1:1,14

LA NAISSANCE DE JESUS
C'EST AUSSI L'ACCOMPLISSEMENT
DE
LA PROPHETIE DES 70 SEMAINES
Daniel 9:1-3,24-27

Le Ministère de Jésus

*Nous commençons à comprendre ici qu’il s’agit du sacrifice de Christ, démontrant par cette prophétie que le Oint de l’Éternel serait notre sacrifice expiatoire et ainsi prouvant que Christ était bien le Messie promis pour le salut du monde.

image/*documentation/nouvelle adresse :  http://eternel-amour.over-blog.com

Mobirise

PARTAGER CETTE PAGE - SHARE THIS PAGE

✥ "La Vie de Jésus" Film HQ en français sur le Christ, le Fils de Dieu ✥

lien: https://www.vtomb.com

Mobirise

"Rédempteur du monde"

(Feat. Jade & Lisa Marvane)
Matt & Sarah Marvane
   

pour écouter cliquer sur l'image, s'ouvre dans une nouvelle fenêtre pour continuer votre parcours d'étude.

Accès uniquement sur you tube 

UTILISATION EQUITABLE - infos.

les informations transmises sur le site n'ont aucun but commercial et sont soumises à étude dans un état d'esprit d'utilisation équitable dans l'intérêt de chacun; chaque texte ou image sont référencées ou accéssibles.

article 107 de la loi sur le droits d'auteur - utilisation équitable d'une œuvre protégée, y compris l'utilisation par reproduction en copies ou phonogrammes ou par tout autre moyen indiqué par cet article, à des fins telles que la critique, le commentaire, de nouvelles, l'enseignement (y compris les copies multiples pour une utilisation en classe) , bourses d'études ou de recherche, ne constitue pas une violation du droit d'auteur. utilisation équitable

Adresse:

Hebergeur - LWS

4 Rue Galvani
75838 PARIS CEDEX 17

http://www.lws.fr

Contacts

Site: www.rejeton.com
index: page d'accueil
Email: contact

No Code Website Builder