Pratiquement 40 ans après l'accomplissement de la prophétie
des 2300 soirs et matins de Daniel 8:14 avec le début de l'oeuvre sacerdotale
dans le Sanctuaire Céleste en 1844,
une oeuvre d'éclairage se fit ainsi sentir et développée dans le message
d' Apocalypse 14: 6-12
mis en évidence par les prédications
des Dr Jones et E J Waggoner
commentaires Pasteur Jack Séqueira -
"la vérité sur la justification par la foi"
chapitre 3
NB (note du site): l'étude reflète l'ambiance des recherches à cette époque, les positions d'avant garde dans les églises et ainsi même au sein de l'église adventiste issue du mouvement advent de cette période 1840,1844 , et leader dans le sujet.
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....... Quelle était l'essence de ce message de 1888 ?
Il confirma une seconde fois ce que les réformateurs avaient déjà retrouvé : que l'oeuvre complète de notre rédemption a été accomplie par la vie et la mort du Christ.
Cependant, il alla au-delà de l'accentuation théologique du seizième siècle* en ce sens qu'il enseigna non seulement une rédemption légale de la culpabilité du péché et de son châtiment, mais aussi une rédemption de la puissance et de la domination du péché.
Le Christ fut alors présenté comme un Sauveur nous délivrant de chacun et de tous les aspects du péché, y compris notre nature pécheresse.
En identifiant l'humanité du Christ à notre humanité corporative, pécheresse et condamnée, ce message présenta le Christ comme devenant un avec nous,
S'identifiant avec notre faiblesse et notre fragilité spirituelles, tout en effectuant notre rédemption totale et complète du péché et de sa tyrannie.
Dans la victoire et la justice du Christ furent révélés l'amour de Dieu et Sa puissance sur le péché.
En conséquence, à tous ceux qui reçoivent le Christ par la foi, est aussi donnée l'espérance, non seulement d'une justice légale lors du jugement, mais aussi d'une délivrance du principe du péché qui domine la chair pécheresse.
Le Christ peut ainsi être considéré juste.
Le message de 1888 présente donc la justification par la foi comme étant plus qu'une justice légale propre à satisfaire le souci égocentrique de l'homme pour son salut. Ayant rendu l'homme juste dans Son humanité, le Christ devient pour toujours notre Sauveur et nous délivre non seulement de la culpabilité et de la punition du péché, mais du péché comme tel.
Car la foi en Christ, « la substance des choses qu'on espère », inclut également la victoire sur le péché pour celui qui croit (cf. Heb. 11:1). En d'autres termes, la foi a reçu une signification dynamique par laquelle la victoire du Christ sur la chair pécheresse peut devenir l'expérience de tous les croyants. En manifestant Sa justice dans l'humanité du Christ, c'est-à-dire dans notre humanité corporative pécheresse,
Dieu ne nous a pas seulement sauvés juridiquement, mais Il a aussi démontré une fois pour toutes qu'Il peut « sauver parfaitement tous ceux qui viennent à Lui » (Heb. 7:25). Celui qui possède une telle foi jouit d'un sentiment total de sécurité et de confiance, à cause de son union avec le Christ. Or, une telle union fondée sur la foi ne s'arrête pas à prétendre « je suis sauvé », mais, ce qui est plus important, désire vivement témoigner et manifester le Christ au monde pour Son honneur et Sa gloire.
En identifiant la mort du Christ sur la croix comme la seconde mort, c'est-à-dire « adieu » à la vie à tout jamais, le message de 1888 présente la véritable nature du sacrifice suprême du Christ.
Sur la croix, Il s'est réellement soumis au « salaire du péché », l'équivalent de la mort éternelle, afin que nous puissions vivre à Sa place. C'était là la vraie gloire de l'amour divin qui se sacrifie, manifestée sur la croix et devant produire un effet profond sur le croyant (cf. Jésus-Christ, p. 757).
Un tel amour est destiné à remplir le coeur du croyant de la haine du péché comme tel et non pas simplement d'une crainte du châtiment. Cet amour néo-testamentaire, instauré dans le coeur du croyant, devient le fondement de sa sanctification.
En effet, l'amour devient l'accomplissement de la loi (Rom. 13:8-10; Gal. 5:13-14; 2 Jean 6). La justice que la loi de Dieu exige des pécheurs, c'est la seconde mort.
Sur la croix, le Christ a souffert la mort pour tout homme (Heb. 2:9).
Comme la Réforme était encore attachée à l'hérésie de l'immortalité naturelle de l'âme, la notion de « salaire du péché » reçut une définition déficiente et la croix fut privée de sa véritable gloire.
C'est seulement lorsque les membres de la famille humaine comprennent la vraie grandeur du sacrifice du Christ sur la croix qu'ils abandonnent tout et Le suivent avec la véritable motivation de la foi. Une telle motivation est essentielle si l'on veut arriver à une véritable sanctification.
Car sans une foi authentique, la sainteté de la vie quotidienne ne devient qu'une simple démonstration extérieure et non une expérience du coeur.
"Plus loin que l'évangile de la Réforme"
Chapitre 2
L'évangile de la Réforme ou « nouvelle théologie »
........ L'incapacité de comprendre la réalité du rachat de l'homme pécheur en Christ a amené cet « Évangile de la Réforme » à enseigner la justification par la foi comme étant une déclaration purement légale.
Or, l'humanité du Christ n'était en fait que notre humanité pécheresse corporative; aussi l'homme pécheur a-t-il été racheté en Lui de la loi, c'est-à-dire du principe du péché et du moi, pierre d'achoppement à toute vie sainte (Rom. 8:2-4).
À la lumière de cette vérité, le pécheur exerçant la véritable foi en Christ n'est pas seulement déclaré juste sur le plan légal, mais en s'identifiant par la foi avec le Christ crucifié, il devient, de son propre choix, esclave de Dieu et de Sa justice :
« Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce... Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice... Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. » (Rom. 6:14-22)
Pour un tel croyant, la justification par la foi signifie que le Christ vit en lui par la foi (Gal. 2:19-21). Sur cette base, la justification par la foi possède une signification morale et éthique qui permet à la justice du Christ d'être impartie et reproduite dans le croyant (Rom. 6:1-13; 8:12-13; Eph. 2:8-10; 2 Cor. 3:17-18).
C'est la « marque » que tout croyant se propose d'atteindre (Phi. 3:14).
« L'Évangile de la Réforme » ne réussit pas à faire la distinction entre la justification légale établie pour tous les hommes par la vie et à la mort du Christ (Rom. 5:18, la « Bonne Nouvelle » de l'Évangile)
et la justification par la foi qui inclut la réponse du croyant à l'Évangile.
Alors que la foi est un don de Dieu créé dans le coeur de l'auditeur par la prédication du Christ crucifié, elle n'en implique pas moins une réponse du coeur (Act. 8:37).
En conséquence, tandis que l'Évangile, c'est-à-dire la justification légale, forme une vérité entièrement objective réalisée dans la sainte histoire du Christ,
la justification par la foi comprend en plus une appréciation subjective du coeur et ne peut être ainsi considérée comme une simple déclaration juridique (Rom. 6:17; 10:8-10, 16).
La foi véritable comporte toujours une réponse du coeur au don de Dieu qui pousse le croyant à devenir obéissant (Gal. 5:6, 13-14; Rom. 6:17).
Parce qu'il ne fait pas la distinction entre la justification légale accomplie pour tous les hommes en Christ et la justification par la foi,
« l'Évangile de la Réforme » ne réussit pas non plus à présenter une relation correcte entre la justification par la foi et la nouvelle naissance (régénération).
Il est clair, d'après l'enseignement du Christ que sans la nouvelle naissance, il ne peut y avoir de justification effective (Jean 3:3-8).
Ce qui fut préparé pour tous les hommes en Christ ne devient valide pour le pécheur croyant que lorsqu'il expérimente la nouvelle naissance.
Ce n'est pas la foi qui, en réalité, justifie l'homme, mais la vie parfaite du Christ livrée pour nous à la croix.
La foi n'est qu'un instrument par lequel nous recevons la vie du Christ (le moyen de notre justification),
tandis que la nouvelle naissance constitue la réalité de cette réception. Et sans cette réalité, la justification effective n'existe pas.
Il est vrai que le croyant trouve toujours sa justice en Christ et non en lui-même, mais il est également vrai que, jusqu'à ce que le Saint-Esprit nous baptise dans le corps du Christ (1 Cor. 12:13), la justification préparée en Christ demeure au rang de vérité objective.
« Si un homme n'a pas l'Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas. » (Rom. 8:9,16-17)
À nouveau, le manque de discernement concernant la façon dont Dieu a légalement racheté le genre humain par l'humanité du Christ a conduit la Réforme à une mauvaise compréhension de la relation entre la justification et la sanctification.
S'il est vrai que la sanctification ne contribue en rien à la justice qui sauve le pécheur, il faut aussi se souvenir que la sanctification produit dans la vie du croyant ce qui a déjà été préparé pour lui dans la justification, c'est-à-dire une obéissance totale à la loi.
Ainsi, la justification est la justice du Christ imputée (qui qualifie le croyant pour le ciel lors du jugement), alors que la sanctification est la justice du Christ impartie (qui démontre la réalité de la justification).
Bien que différents, ces deux aspects ne peuvent être séparés puisque ce que Dieu a fait de l'homme en Christ, Il le fera de l'homme dans son expérience, c'est-à-dire pour tous ceux qui reçoivent le Christ par la foi. Il est vrai que le point central de l'Évangile est toujours la justification par la foi,
mais « comme le corps sans l'esprit est mort, ainsi la foi sans les oeuvres est morte elle aussi » (Jac. 2:26).
Sur cette base, la sanctification n'est réalisée, elle aussi, que par la foi seule, et non par la foi plus les oeuvres, les efforts comme cela est souvent enseigné par les militants de « l'Évangile de la Réforme ».
Cela ne signifie pas qu'il n'y ait pas de coopération ni d'effort à fournir de la part du croyant justifié dans le processus de la sanctification. Au contraire, beaucoup d'efforts sont impliqués;
mais tout effort accompli par le croyant se situe dans le domaine de la foi et non des oeuvres.
La nature pécheresse de l'homme est tout aussi opposée à Dieu qu'elle l'est à la loi (Rom. 8:7) et puisque la loi du péché (le principe de l'amour du moi) réside toujours dans la chair du croyant, la foi n'est jamais naturelle, mais implique toujours un combat (1 Tim. 6:12; Luc 9:23). La sanctification est le fruit de l'Esprit produit dans le croyant qui demeure en Christ (Gal. 5:22-25). Or, demeurer en Christ est une lutte constante dans le processus de la sanctification (1 Thes. 5:17-24).
Mais la foi n'est pas seulement un combat dans le domaine de la vie chrétienne (sanctification), elle l'est aussi dans le domaine de la justification par la foi, car le croyant doit abandonner sa nature pécheresse au pied de la croix du Christ (Rom. 8:12; 2 Tim. 2:11).
De même, une justification par la foi effective n'a lieu que lorsque le croyant considère que toute sa justice acquise par la loi n'est qu'une « perte » et saisit la justice du Christ par la foi (Phi. 3:7-9).
Mais ces deux justices impliquent efforts et luttes. C'est dans ce contexte de la justification que l'auteur de l'Épître aux Hébreux exhorte les Juifs propres-justes à s'efforcer d'entrer dans le repos de Dieu (Heb. 4:11).
Cependant, quand le Christ est élevé et que la croix est vraiment comprise, l'amour de Dieu remplit le coeur d'une appréciation profonde, de sorte que le péché et la propre justice deviennent repoussants, tandis que la foi devient une réponse d'amour produisant l'obéissance à la loi de Dieu dans l'esprit (Rom 7:25).
En conséquence, une bonne compréhension de la justification par la foi ne donne pas seulement au croyant la paix, la sécurité et la joie, maintenant et au jour du jugement ce qui n'est qu'un souci égocentrique,
mais plus que cela, elle le remplit d'une seule ambition : « Pour moi, vivre, c'est Christ. »
Une réponse aussi sincère à l'Évangile porte du fruit de sainteté.
La vraie justification par la foi « qui agit par amour », c'est l'abandon sincère d'une vie de péché condamnée à la mort de la croix en échange de la vie de renoncement du Christ, devenu maintenant tout pour nous (Gal. 2:19-20).
Le fruit d'une telle réponse est, bien sûr, une vie sanctifiée. Celle-ci n'est pas souillée par le péché, même si la chair ou la nature de l'homme est pécheresse, car le Christ est la source de sa justice.
La formule pour la justification comme pour la sanctification est donc la même :
« Non pas moi, mais Christ. »
« L'Évangile de la Réforme » donne l'impression que le péché est un tel monstre que même Dieu est incapable de le vaincre dans la nature charnelle de l'homme.
Cependant, la vérité est que Dieu a défait et condamné le principe du péché dans la chair, ceci dans une humanité rendue semblable à notre chair pécheresse (Rom. 8:2-3).
En prenant notre nature déchue, le Christ a démontré que l'homme pouvait, lorsque contrôlé par Dieu, dominer sur le péché.
Son amour pour les pécheurs était si fort que le principe du péché, la loi de l'égoïsme, perdit en Lui son pouvoir sur la nature humaine. C'est pourquoi le péché n'a jamais pu s'affirmer en Lui.
De la même manière, l'amour du Christ doit nous contraindre à tel point que la Bonne Nouvelle, au lieu de nous conduire à la licence du péché, nous motivera à l'obéissance envers la loi (Rom. 13:8-10; Gal. 5:13-14).
Voilà la vraie justification par la foi qui a pour fruit la sainteté !
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Le Seigneur Dieu du ciel n'enverra pas Ses jugements sur le monde à cause de la désobeissance et de la transgression, tant qu'il n'aura pas envoyé Ses sentinelles afin de lancer un avertissement.
Il ne clôturera la durée du temps de grâce tant que le Message ne sera pas proclamé clairement. ( extrait 24"quand la bombe tombera"Steve Wohlberg 1995)
"La Loi de Dieu doit être exaltée; ses exigences doivent être présentées dans leurs véritables caractère sacré, afin que les gens puissent être amenés à se décider pour ou conre la vérité.
Pourtant, l'oeuvre s'achèvera rapidement dans la justice.
Le Message de la Justice de Christ doit retentir, d'une extrémité de la terre à une autre, pour préparer la voie du Seigneur.
C'est la gloire de Dieu, qui termine l'oeuvre du troisième ange" (EgW Testim.vol.6P.19)
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Le message des trois anges d’Apocalypse 14 - jack-sequeira-
1 - Qu'est ce que le message des trois anges ?
2 - Le premier ange
3 - Le deuxième ange
4 - Le troisème ange
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